samedi 22 décembre 2012

Le Semnoz via San Francisco

Belle ambiance nordique cette semaine au Semnoz, au-dessus d'Annecy, pour mes premiers virages, presque un an après un accident de freeride.

samedi 14 avril 2012

Remis sur pattes

C’était une belle journée de freeride à La Clusaz. Flotter sans effort sur la poudre de janvier, quel pied ! Jusqu’à ce que je perde un ski dans un couloir anodin dont j’avais sous-estimé l’exposition. Saut de barre. Pas impressionnante vue d’en bas : trois à quatre mètres de haut. Réception sur la jambe gauche dans les cailloux. Mon fémur s’est encastré dans la tête du tibia, pulvérisant la partie externe. Fracture complexe du plateau tibial. Presque trois mois pour s’en relever. Un hiver confisqué. Un hiver en centre de rééducation, parmi les motards fracassés, les paraplégiques, les tétraplégiques, les victimes d’accidents vasculaires cérébraux, les papis et mamies qui ne tiennent plus tout à fait debout…
Radio réalisée cinquante jours après l'opération. Le chirurgien a reconstruit le plateau tibial en greffant un morceau d'os dévitalisé maintenu par une plaque et une douzaine de vis.

mercredi 29 février 2012

John Harlin, le « Dieu blond »

John Harlin II (1935-1966). Photo DR
Capacité de concentration extrêmement limitée. Les jours qui ont suivi ma fracture et mon opération au genou, couché sur mon lit d’hôpital, abruti par la morphine et les antalgiques, lire plus de dix lignes m’était pénible. Même cet article de L’Express sur l’influence de la franc-maçonnerie dans la campagne présidentielle française, je n’en suis pas venu à bout. Plusieurs fois, j’ai ouvert et refermé Eiger obsession avant d’attraper le fil du récit. L’histoire de John Harlin III, l’auteur, qui a gravi la face nord de l'Eiger quarante ans après la mort de son père (John Harlin II) dans cette paroi mythique.

mardi 24 janvier 2012

Fin de saison fracassante

Deux sessions dans la poudre au Plan de l’Aiguille et aux Grands-Montets, trois randos dans les Aravis. Et puis rideau. Ma saison de ski 2012 s’est achevée le 9 janvier à La Clusaz. Dans le couloir des Croix, en face nord de l’aiguille des Calvaires. J’avais eu le privilège d’y faire la première trace dans la matinée. Une belle diagonale avalée en quelques mouvements de bras et d’épaules avec du costaud aux pieds : 115 mm au patin, 32 mètres de rayon. Comme sur des rails. Facile. L'avalanche, c'était le risque. Rien n’a bougé.